Le vieux marché de Siem Reap, « Old market » ou « Psar Chas », est un lieu incontournable si vous venez visiter Siem Reap ! Il est situé entre la rivière et la célèbre Pub Street, en plein cœur de la ville. Historiquement parlant, il s’agit en fait de l’ancien quartier colonial. Mieux vaut s’y rentre relativement tôt le matin, car c’est à ce moment de la journée que la population locale vient y effectuer divers achats.
Lorsque vous entrez dans le marché (côté rivière), vous trouverez d’abord l'artisanat et des souvenirs traditionnels : épices, t-shirts et bibelots, sculptures et bijoux, soie khmère et parfums. Puis, au fur et à mesure que vous vous enfoncez vers le cœur du marché, vous trouverez des vendeurs de fruits, de légumes mais aussi des étales de viande, de poisson et de fruits de mer frais tels que des anguilles ou des serpents de mer. À l’heure du déjeuner, vous trouverez de quoi vous asseoir et vous restaurer dans une ambiance très typique. À noter, le marché ferme ses portes au coucher du soleil.
Point info : pour faire vos petites emplettes, il vous faudra régler en cash. En effet, l’argent liquide est le moyen de paiement le plus répandu au Cambodge. La monnaie officielle du pays est le riel, cependant, le dollar est utilisé couramment (surtout dans les grandes villes). Sachez que, si vous payez en dollars, la monnaie peut vous être rendue en riel. On compte 1$ pour 4000 riels environ.
Si cet article vous a plu, n’hésitez pas à laisser un commentaire. La suite au prochain article…
#5 Khmer New Year, le Nouvel An Khmer
Cette fête religieuse est une tradition bouddhiste lors de laquelle les familles khmères célèbrent et honorent leurs ancêtres. Elle marque la fin de la saison sèche et est toujours très attendue des Cambodgiens. C’est en fait l’un des plus gros événements de l’année dans le pays.
À noter qu'à la même période, la nouvelle année est aussi célébrée dans d’autres pays, comme le Népal, le Sri Lanka, le Laos, l’Inde ou encore la Thaïlande.
À cette occasion, les commerces et habitations se vêtissent de leurs plus beaux habits de fête. Dans les rues, partout, il y a de la musique et les jeunes se livrent à des batailles d’eau sans merci et éclaboussent les passants. Se jeter de l’eau symbolise la purification et la bénédiction. C’est en fait une façon de se souhaiter une bonne et heureuse année.
Ce nouvel an est réparti sur trois jours, au mois d’avril. Chaque jour a sa signification et ses traditions :
Le premier est nommé “Maha Sangkran”, une référence au nouveau signe zodiacal, engendré par les mouvements du soleil. Les croyants accueillent le nouvel ange de la nouvelle année. Pour fêter son arrivée, les habitants installent une table (souvent devant chez eux), sur laquelle ils déposent de la nourriture et allument de l'encens.
En ce premier jour, les fidèles peuvent se rendre dans les pagodes pour déposer des offrandes et dans les temples pour être bénis par les moines.
Le deuxième jour est appelé “Veareak Vanabat”. Le maître mot de cette journée est charité. Les Cambodgiens se font des cadeaux, certains viennent en aide aux moins fortunés.
Le troisième jour, “Leung Sakk” est le jour où les fidèles nettoient leurs statues Bouddha avec de l’eau parfumée pour se débarrasser de leurs péchés de l’année passée.
Si cela vous a plu, n’hésitez pas à laisser un commentaire. La suite au prochain article…
#4 France et Cambodge, une longue histoire…
Le Cambodge et la France, une amitié de longue date … Pour mieux comprendre, il faut se plonger dans le passé du Cambodge qui a connu de nombreux bouleversements.
Les deux pays partagent une histoire commune qui remonte à 1884 !
C’est alors le roi du Cambodge, Ang, qui fait appel à la France à cette époque pour établir une relation de protectorat lorsque les puissances étrangères voisines menacent d’annexer certaines régions du pays.
Lorsqu’en 1955, le Cambodge retrouve son indépendance pacifiquement, la relation entre les deux pays reste privilégiée.
Héritages de cette histoire commune, des bâtiments coloniaux sont d’ailleurs encore visibles dans les grandes villes comme dans les petits villages plus reculés.
Ces bâtiments d’un genre à part, vous touchent par l’image pittoresque qui s’en dégage. Des façades jaune ocre à colonnades, aux carrelages aux motifs floraux et jusqu’à la construction d’édifices de conception Art Déco, le Cambodge fut l’objet d’expérimentations architecturales les plus diversifiées.
Le plus iconique des bâtiments reste le «Phsar Thmey» ou marché central. Situé à Phnom Penh, la capitale du pays, et formant une croix vu du ciel, il est considéré comme le plus grand marché d’Asie, à son inauguration en 1937. Sa réputation a, à l’époque, largement dépassé les frontières du Cambodge.
Il existe encore de nombreux bâtiments de ces temps révolus, dont l’utilisation initiale a été détournée, ce qui leur donne un attrait très particulier.
Laissez-vous charmer par la découverte hasardeuse de ces perles qui peuvent surgir à chaque coin de rue !
De cette période, il reste également une culture française, et il n’est pas rare de croiser des personnes âgées qui vous parleront volontiers notre langue, car ici le français est parlé par 15% de la population, pas mal pour un pays d’Asie en plein développement !!
Ce mélange des cultures est aussi accentué par l’arrivée de nombreux entrepreneurs français, car depuis la fin du régime des khmers rouges, ils sont de plus en plus nombreux à venir aider le pays à se reconstruire et peuvent profiter de l’essor de ce pays en pleine industrialisation. Phnom Penh a même eu la chance d’être labellisée French Tech en 2019, ce qui permet à la ville d’avoir un rayonnement mondial et de profiter du réseau international des technologies françaises !
Une Alliance Française a également vu le jour dans la ville de Siem Reap en mars 2019, et est la seule du Cambodge. Les Cambodgiens peuvent désormais profiter de l’association pour redécouvrir la culture et la langue française, et intégrer les réseaux d’expatriés, nombreux dans le pays.
Toutes ces démarches aident le Cambodge à se construire alors qu’entouré de pays ultra-industrialisés, et certaines entreprises d’initiative française tentent de ranimer des savoir-faire perdus, comme le tissage de la soie, la poterie, le travail de la pierre et du bois. Ces projets sont les fruits de véritables collaborations qui lient la connaissance des français pour les marchés internationaux et l’artisanat traditionnel et respectueux de l’environnement des cambodgiens.
Que le français soit votre langue maternelle ou que vous soyez passionné par la langue de Molière, venez avec nous découvrir tous les trésors que ce Cambodge multiculturel a à vous offrir …
Si cela vous a plu, n’hésitez pas à laisser un commentaire.